Une pratique encore récente qui soulève beaucoup de questions
« Médecine douce », « médecine alternative », « médecine parallèle », … ?
Je préfère employer le terme « technique d’accompagnement » pour ne pas induire la notion de guérison et donner l’impression d’une alternative à la médecine conventionnelle / allopathique. Le kinésiologue ne fait ni diagnostic, ni manipulation (comme l’ostéopathe ou le kinésithérapeute).
Il ne guérit pas et en aucun cas ne préconise l’arrêt d’un traitement.
Selon la problématique, la kinésiologie peut se suffire à elle-même (stress avant un examen, problèmes de sommeil, phobies, manque de motivation, …) ou venir en complément de la médecine conventionnelle (accompagnement émotionnel dans le cas de maladies lourdes comme le cancer, accompagnement dans le cadre d’une dépression, d’un burn out, …).
Aujourd’hui il y a une réelle volonté de la part de la fédération française de kinésiologie (FFK) de faire reconnaitre cette technique comme une « profession » (code de déontologie, dénonciation des pratiques hors cadre et surtout mise en place de critères stricts pour être kinésiologue certifié). On observe aussi de plus en plus de praticiens de médecine conventionnelles qui reconnaissent l’aspect complémentaire de ce type de pratique.
Les mentalités changent, les esprits s’éveillent et on ne peut que s’en réjouir !
Le test musculaire, un outil magique ?
Le test musculaire, outil de base de la kinésiologie, nous permet de mettre en évidence un stress. A chaque fois qu’il y a une dissonance entre ce que vous dites et ce que vous êtes, cela va créer un stress dans votre corps, qui va se répercuter sur vos muscles : ils se relâchent.
C’est un outil très puissant, mais il ne faut pas oublier que le test musculaire est un détecteur de stress, pas un détecteur de mensonge.
Exemple : vous êtes persuadé d’apprécier votre belle-mère mais quand vous dites « j’apprécie ma belle-mère », votre muscle se relâche… pas de panique, cela ne signifie pas que c’est un mensonge mais simplement que le fait d’évoquer votre belle-mère vous crée un stress. Il est intéressant d’aller voir pourquoi : a-t-elle un trait de caractère ou un trait physique en commun avec une personne que vous n’aimez pas ? vous a-t-elle fait une réflexion que vous n’avez pas apprécié et pas encore digéré ? etc.
Le kinésiologue ne doit pas induire, il n’est pas médium. Le test musculaire n’est pas une boule de cristal (et malheureusement il ne donne pas les chiffres du loto) en revanche il permet de détecter à quel âge s’est mis en place le stress et quelle était l’ambiance du moment. La suite du travail c’est vous qui la faite ; c’est votre vécu, pas celui du kinésiologue. Ce dernier est là pour vous aider à faire les liens avec ce qui vous arrive aujourd’hui, c'est tout
Mes conseils pour choisir votre kinésiologue (qui n’engagent que moi)
Quelle est sa formation ? Pour être un kinésiologue certifié il faut :
avoir suivi le cursus complet, dans une école reconnue par la FFK : minimum 600h de cours (400h pour les praticiens) dont le tronc commun, à savoir : le Touch For Health®, le Brain Gym®, le Three-In-One Concept®
passer un examen écrit, donner une séance devant un jury et rédiger un mémoire
donner un minimum de 50 séances
Note : Les formations à distance sont en totale contradiction avec les techniques du kinésiologue et sont à bannir
Faites confiance à votre ressenti : si la photo de la personne ou la façon dont elle s’exprime sur son site ne vous « parlent » pas alors il faut peut-être aller voir ailleurs
Préférez un kinésiologue qui PARLE, qui vous explique le dérouler de la séance afin de vous accompagner dans votre cheminement
Gardez toujours votre libre arbitre, encore une fois le kinésiologue ne doit pas induire, si vous entendez « tout ça c’est la faute de votre mère », « il FAUT que vous fassiez ceci ou cela », ou tout concept de psychologie de comptoir : fuyez !
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